A en croire le buzz médiatique actuel, la technologie Blockchain ouvrirait autant de perspectives innovantes que celles de l’internet des années 1990.
Initialement, la blockchain était associée à la seule monnaie virtuelle Bitcoin. Mais depuis quelques mois, les experts voient dans cette technologie et son architecture de pair à pair, des développements immenses et ceci dans tous les secteurs d’activités, certains parlent de « révolution ».
En novembre dernier, plus de 2.000 développeurs se sont rassemblés à Londres pour imaginer le futur de la Blockchain . La plupart d’entre eux travaillaient pour des plates-formes de développement comme Colu, Chain, Ripple, etc .. Ils avaient pour ambition de revisiter notre futur à partir des ingrédients de cette technologie qu’ils nomment « smart contract ».
Notre démarche de prospective ne pouvait pas rester indifférente à ce phénomène qui incontestablement dépasse largement le cadre du « techno push ».
Par ses caractéristiques en rupture, la Blockchain pourrait devenir une sorte de protocole social, totalement décentralisée et jeter les bases de nouvelles organisations politiques (régulation, démocratie,…), économiques (gouvernances d’entreprises, modèles économiques,…) mais aussi sociales (gestion des organisations,…).
La définition de la notion de « tiers de confiance » et de « sécurité », si chères à nos entreprises et nos institutions, pourraient être redessinées à travers cette technologie.
Plus concrètement, les entreprises ou organisations qui composent notre club pourraient aussi être fortement impactées. Les banques, les assurances sont les premières visées, mais les opérateurs d’énergies et/ou de télécommunication, les professions juridiques ou de santé, notre consommation numérique (musique , vidéo…) seront, elles aussi impactées.
La Blockchain constitue également un enjeu de souveraineté nationale voire Européen. Maitriser cette démarche et trouver rapidement des pistes de développements pourraient couper l’herbe sur le pied à l’ingérence Américaine actuelle en matière de données et de privacy.
Normalisation , réglementation , user expérience facilitée sont autant d’obstacles à encore surmonter. A en croire les experts du sujet toutes ces adversités méritent d’être explorées et notamment dans le long terme.
Créé fin 2014 à l’initiative d’Orange Labs, ce club a vocation à réunir des entreprises, organisations et établissements d’enseignements supérieur pour nourrir des réflexions stratégiques à moyen-long terme. Ademe // AFD // Akka // Alliancy // Alstom // Arte // BNP Paribas // Caisse des Depots // Darty // Dassault System 3DS // DCNS // EDF // Engie // EMLV // ESILV // Fing // Mazars // Michelin // Onera // Orange // Renault // Saint-Gobain // Strate college // Total GP, etc.