Depuis plusieurs années, LéoFly, l’association d’aéronautique et d’aérospatial du Pôle Léonard de Vinci, réalise des fusées expérimentales ainsi que des mini-fusées. Ces fusées étudiantes sont conçues par les membres de l’association lors de leur projet annuel (PIX2, PING ou encore PI²). Lorsque la fabrication est terminée, elles sont prêtes à décoller !
C’est la campagne nationale de lancement des projets étudiants dans le domaine de l’espace. Le C’Space est organisé chaque année par le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) et Planètes Sciences (association qui propose des activités scientifiques et techniques expérimentales aux jeunes). Depuis plusieurs éditions, l’évènement se déroule à Tarbes au sein d’une base militaire.
Cette année, LéoFly a pu emmener 3 de ses fusées au C’Space : « Vénus » et « Mercure » (deux mini-fusées surnommées les « sœurs jumelles ») et « Pulsar » (une fusée expérimentale avec un gros gabarit).
Les deux fusées « sœurs jumelles » mesurent près d’un mètre de hauteur, et ont été conçues entièrement par les membres de LéoFly à l’aide des machines du Pôle, ainsi qu’avec différentes techniques comme le collage sous vide pour réaliser les deux tubes en carbone. Ces deux mini-fusées ont été réalisées en deux années consécutives (tout comme « Pulsar »). Au total, dix personnes ont pu travailler en étroite collaboration pour concevoir et réaliser ces deux mini-fusées.
Mercure avait comme objectif d’effectuer la trajectographie de son vol à l’aide de capteurs intégrés dans son tube. Quant à Vénus, elle avait le même objectif avec des capteurs situés, eux, dans l’ogive qui se séparait lors de l’apogée.
La fusée « Pulsar » mesure 2,57 mètres de hauteur, une hauteur importante pour une fusée expérimentale. Elle a été conçue par les membres de LéoFly grâce aux machines du Pôle (imprimantes 3D, découpeuse laser, etc…) avec différentes techniques comme le collage sous vide. Le tube en carbone a été acheté car il est difficile de réaliser un tube aussi long. Au total, une dizaine de personnes ont pu travailler sur ce projet de grande envergure.
L’expérience de « Pulsar » était un contrôle de roulis amélioré, un mécanisme réduisant fortement le mouvement de rotation subi par la fusée lors de son décollage.
Les trois fusées de LéoFly ont toutes décollé sans problème, réalisé parfaitement leur expérience (trajectographie ou contrôle de roulis) et ont atterri en toute sécurité à l’aide d’un parachute. C’est une réussite pour l’association qui revient chaque année au C’Space pour lancer de nouvelles fusées avec des expériences encore plus ambitieuses.
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