Les crises semblent omniprésentes et de plus en plus fréquentes… Qu’elles soient économiques, sanitaires, écologiques, financières, politiques, sociales, ou stratégiques, elles impactent nos vies et nos activités avec plus ou moins de force et de prévisibilité.
Les crises peuvent-elles se prévoir ?
Par le biais de ce livre publié chez Armand Colin, sociologues, philosophes, physiciens, consultants, responsables publics, managers, psychologues donnent des pistes pour comprendre et décrypter les signaux annonciateurs (signaux faibles) de ces crises.
Jean Rohmer, coordinateur de la Recherche à l’ESILV, a contribué à cet ouvrage en publiant le chapitre dédié à « La détection automatique des signaux faibles : à la recherche des chaînons manquants ».
À travers la notion de « signaux faibles », annonciateurs des crises à venir, les deux auteurs ont choisi d’ouvrir savoirs et pratiques à un large public. Existent-ils, ces présages, comme le prétendent experts ou médias après que les crises ont surgi ? Comment peut-on déceler ces signaux, les reconnaître et, surtout, les intégrer dans l’organisation des États, des sociétés, des entreprises ? Est-ce seulement souhaitable ? Quel sort réservons-nous à ceux qui décèlent précocement les crises à venir, ces Cassandres des temps modernes ?
De la psychologie à la philosophie, des sciences politiques aux sciences humaines et sociales, une trentaine de grands témoins et d’experts de premier plan, francophones et internationaux, revisitent le mythe de Cassandre en ce début de XXIe siècle pour interroger le concept de signaux faibles sur les plans épistémologique, philosophique, mais aussi pratique et opérationnel : pertinence, domaines d’application, acteurs et outils, enjeux et perspectives, bonnes pratiques…
Avec les contributions de : Michel Aglietta, René Amalberti, Alain Bauer, Dominique Bourg (Sui.), Gérald Bronner, Élie Cohen, Louis Crocq, Érik Decamp, Claude Gilbert, Didier Houssin, Tuomo Kuosa (Fin.), Patrick Lagadec, Corinne Lepage, Humbert et Nicolas Lesca, George A. Martin (USA), Pierre Papon, Gérard Pardini, Roberto Poli (It.), Alexandre Rayne, Rémy Rieffel, Bertrand Robert, Jean Rohmer (Ingénieur de formation, il a exercé des activités de recherche chez Thalès puis Bull, autour de l’intelligence artificielle.), Pierre Rossel (Sui.), Michel Setbon, Nassim Nicholas Taleb (USA), Aurore Van de Winkel (Bel.), Françoise Weber et Jean Claude Desenclos, Karl E. Weick (USA), Pierre Zémor.
Initiateur et pilote du projet Cassandre, Thierry Portal est consultant indépendant en communications sensibles, auteur. Directeur scientifique du projet, Christophe Roux-Dufort est professeur agrégé à la Faculté des sciences de l’administration (Dép. management) de l’Université de Laval (Québec), consultant, auteur.
Cassandre, du mythe antique à la prévision du futur
1. Cassandre, Calchas, Tirésias : présage et incrédulité dans la tragédie grecque (Louis CROCQ)
2. Déceler : une passion humaine (Gérard PARDINI)
3. Les signaux faibles, une propension sociale spontanée (Roberto POLI)
4. Deux écoles de détection des signaux faibles en futurologie (Tuomo KUOSA)
Signaux faibles, signaux fiables ? Pressentir et interpréter les mauvais présages
5. Un peu plus loin sur la gauche (Érik Deca mp)
6. Management des crises : à l’écoute des signaux faibles intérieurs (Bertrand ROBERT)
7. Interpréter les signaux faibles de crise. À la recherche d’une « bonne histoire » (Karl E. WEICK)
Les résistances individuelles et collectives aux signaux faibles
8. Signaux faibles et enjeux cognitifs (Gérald BRONNER)
9. Quand savoir n’est pas agir : inhibitions individuelles et organisationnelles (Alexandre RAYNE)
10. Cassandre : du danger à l’opportunité (Patrick LAGADEC)
Annexe : Force de réflexion rapide
Santé publique et environnement
11. Veille sanitaire : humilité, méthode et discernement (Françoise WEBER et Jean-Claude DESENCLOS)
12. La place des signaux faibles en santé publique : Artefacts ou précurseurs ? (Michel SETBON)
13. L’insurmontable interprétation des signaux écologiques (Dominique BOURG)
Gouvernance et sécurité globale
14. Gouverner, c’est prévenir, ou du bon usage des signaux citoyens (Pierre ZÉMOR)
15. Vers le décèlement précoce (Alain BAUER)
16. Signaux faibles : pour une politique de précaution (Corinne LEPAGE)
Économie et finance
17. L’éternel retour des crises financières (Élie COHEN)
18. Signaux faibles en finance : qui pour les interpréter ? (Michel AGLIETTA)
19. La dissimulation du risque extrême (Nassim Nicholas TALEB et George A. MARTIN)
Médias et espace public
20. Les médias : capteurs de signaux faibles ? (Rémy RIEFFEL)
21. Les rumeurs, signaux faibles des crises (Aurore VAN DE WINKEL)
La science, Cassandre moderne ?
22. Cassandre ou les malheurs du prophète (Didier HOUSSIN)
23. Heurs et malheurs de la prospective de la science et de la technologie : peut-on prévoir les ruptures scientifiques et techniques ? (Pierre PAPON)
24. Cassandre est en nous, l’exorciser n’est pas facile ! (Pierre ROSSEL)
Enjeux pratiques de la détection des signaux faibles
25. Signaux faibles et création collective de sens : une application concrète (Humbert et Nicolas LESCA)
Annexe : Risque d’explosion de l’Italie, l’un des trois fondateurs de l’Europe ?
26. La détection automatique des signaux faibles : à la recherche des chaînons manquants (Jean ROHMER)
Des illusions autour des signaux faibles
27. Signaux faibles et sécurité pragmatique : les illusions d’un concept séduisant (René AMALBERTI)
28. Entendre aussi les « signaux forts » (Claude GILBERT)
* FNEGE : Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises
Informaticien, docteur-ès-sciences, spécialiste en Intelligence Artificielle, Jean Rohmer a été chercheur à l’INRIA, puis Vice-Président Intelligence Artificielle du Groupe Bull. Il a créé la start-up IDELIANCE dédiée à gestion des connaissances, activité qu’il a poursuivie chez Thales. Depuis 2010, il travaille à l’ESILV, l’école d’ingénieurs du Pôle Léonard de Vinci, où il dirige actuellement le De Vinci Technology Lab.
L’ESILV, Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci est une école d’ingénieurs généraliste au coeur des technologies du numérique. Elle recrute principalement au niveau Baccalauréat (S et STI 2D) et forme en 5 ans des ingénieurs opérationnels s’insérant parfaitement dans le monde professionnel. Le projet pédagogique de l’ESILV s’articule autour des sciences et des technologies numériques combinées à 4 grandes spécialisations : informatique, mécanique numérique et modélisation, finance quantitative et nouvelles énergies. Enseignements en petits groupes, travail en équipe, pédagogie par projet, sport intégré dans le cursus, stages et expériences internationales obligatoires complètent le cursus. 980 élèves – 1250 anciens élèves. L’ESILV est membre de la CGE, de l’UGEI, de la CDEFI et de Campus France. www.esilv.fr
Le Pôle Léonard de Vinci est composé de trois établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes reconnus qui couvrent des champs disciplinaires complémentaires, notamment dans le secteur du numérique : une école de commerce, l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) ; une école d’ingénieurs, l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) et une école de web & multimédia, l’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia), 1ère école créée en France pour former aux métiers de web. En 2014, il compte 3000 étudiants, 6500 diplômés, 200 collaborateurs (dont plus de 100 enseignants et enseignants-chercheurs) et plus de 550 vacataires issus du monde universitaire et professionnel. Créées en 1995 à l’initiative du Conseil Général des Hauts-de-Seine, les 3 écoles historiques sont rassemblées au Pôle Léonard de Vinci à Paris-la Défense. Le campus s’organise autour de valeurs communes que sont l’hybridation, la professionnalisation, l’internationalisation, l’ouverture sociale, le sport et la culture. L’hybridation est le résultat de la transversalité qui existe entre les trois écoles : projets en commun, incubateur, vie associative, activités sportives, doubles diplômes… Ingénieurs, managers et designers apprennent à vivre et à travailler ensemble au-delà des frontières de leur propre cursus. www.devinci.fr
Solenn Morgon – solenn.morgon@devinci.fr – Tél. 01 41 16 71 36
Anne-Marie Patard – anne-marie.patard@devinci.fr – Tél. 01 81 00 30 00
www.devinci.fr/presse
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