Nos projets collaboratifs contribuent au rayonnement de notre laboratoire et donnent plus d’impacts. Ils participent notamment à la mise en valeur des thématiques de recherche identifiées en phase avec les axes stratégiques du laboratoire.
Ce financement de thèse par l’AID (Agence de l’Innovation de la Défense) porte sur le sujet suivant : « Approche multicouche pour la détection automatique d’événements complexes de multi-sources vidéos ».
Cette thèse est réalisée par Pierre Lefebvre, doctorant au DVRC. Elle a pour objectif de fournir un cadre de détection d’évènements complexes pour des militaires en opération, qui leur permettrait d’avoir un système d’aide pour l’extraction complexe de connaissance provenant de multiples sources vidéo. La notion même d’évènement peut être dépendante du contexte et nécessite une approche multidisciplinaire pour en définir le cadre, les subtilités et les moyens de les obtenir. Ainsi, les notions de comportements anormaux requièrent :
Ainsi, un des enjeux de cette thèse est de parcourir ce large spectre de connaissances et compétences pour faciliter cette détection d’évènements complexes.
L’Agence de l’Innovation de la Défense est placée sous la responsabilité du Délégué général pour l’armement (DGA), et a été créée le 1er septembre 2018.
L’AID fédère les initiatives d’innovation du ministère en assurant la coordination et la cohérence de l’ensemble des démarches d’innovation. Tout en poursuivant les travaux relatifs à l’innovation technologique sur le temps long, l’Agence est le capteur des innovations d’opportunité au bénéfice de tous les utilisateurs finaux, quels que soient leurs domaines : conduite des opérations, équipements, soutiens, fonctionnement, administration.
Les professeurs Ahmed Azough et Nicolas Travers du DVRC portent ce projet pour une durée de 3 ans à compter du 1/02/2023.
Une équipe de chercheurs du DVRC, dirigée par Pascal Clain, Insaf Khelladi, Guillaume Guérard, Saeedeh Rezaee Vessal, Alessandro Biancalani, Petronela-Valeria Pankovits, contribuera à un chapitre de livre interdisciplinaire dans le cadre du Social Sciences and Humanities for Climate, Energy and Transport Research Excellence (SSH CENTER), un projet Horizon Europe de 3 millions d’euros représentant le Centre d’excellence de recherche pan-européen pour les sciences sociales et humaines sur le climat, l’énergie et la mobilité.
L’équipe du DVRC participe, avec 29 autres équipes interdisciplinaires, à fournir des recommandations politiques pour le Green Deal de l’UE et ses défis en matière de climat, d’énergie et de mobilité. L’équipe du DVRC produira un chapitre de livre interdisciplinaire explorant l’acceptabilité sociale de la fusion nucléaire, de l’agrivoltaïque et des éoliennes offshore en France. Nous développerons un cadre basé sur la littérature sur la légitimité technologique et l’acceptabilité sociale pour comprendre la dynamique d’acceptabilité de ces technologies. Nous utiliserons des méthodes de traitement du langage naturel (NLP) pour réaliser des modèles thématiques et des analyses de sentiment sur les discours publics.
L’acceptation par le public des nouvelles technologies industrielles influe sur leur succès commercial. Ces technologies entrent souvent en conflit avec les normes et les pratiques sociales, ce qui créer un déficit de légitimité. Un engagement et des délibérations publics insuffisants peuvent entraver ou retarder l’adoption de nouvelles technologies au niveau national (par exemple, l’agriculture génétiquement modifiée) ou local (par exemple, les énergies renouvelables). Il est donc important d’impliquer le public dans l’innovation technologique afin de comprendre ses attitudes et ses antécédents.
Le chapitre de ce livre interdisciplinaire visera à formuler des recommandations qui seront partagées avec les responsables politiques qui gèrent les portefeuilles de la politique de l’UE en matière de Green Deal et peuvent inspirer plus de recherche/engagement ou déclencher des débats et discussions importantes qui doivent avoir lieu.
EntRENEW est un projet européen Erasmus-Plus qui vise à développer des ressources pédagogiques en entrepreneuriat dans le domaine des énergies renouvelables, démarré en septembre 2020 pour une durée de 3 ans.
Le DVRC est le leader du projet, qui regroupe aussi de grands établissements universitaires européens : Université de Valencia (Espagne), Vrije Univ. Amsterdam (Pays Bas), Halmstadt Univ (Suède), Vaasa Univ (Finlande).
Le projet est coordonné par Irène Beccarini et consiste à concevoir ces ressources pédagogiques, à les développer, puis les déployer chez les différents partenaires. C’est donc à la fois un projet de recherche en pédagogie de l’ entrepreneuriat, et en innovation en moyens d’enseignement.
L’objectif de ce projet est d’étudier le comportement des matériaux et structures des réservoirs d’Hydrogène.
C’est un projet de collaboration entre le laboratoire de recherche DeVinci Research Center (DVRC) de l’Association Léonard de Vinci (ALDV) et l’entreprise APTINNOV.
À part son fort impact écologique, l’hydrogène décarboné a un potentiel de discerner des applications possibles dans différentes industries comme l’automobile, l’aéronautique, l’énergétique, le ferroviaire, etc.
Pour concrétiser ce projet, une approche multi-physique et multi-échelle est nécessaire et sera donc développée. Avant la fabrication d’un réservoir d’hydrogène, une étude numérique de modélisation sera élaborée afin de simuler le comportement d’un matériau composite capable de stocker l’hydrogène en respectant les normes de sécurités du domaine d’application (automobile, naval, etc.).
Le projet en collaboration entre l’IGN et le DVRC porte sur la structuration de données et de métadonnées en vue de permettre des analyses critiques et comparées relatives à l’impact d’évènements et mégaévènements sur les pratiques sportives en ville. Ce projet finance une thèse, réalisée par Wissal Benjira (Alumni ESILV 2022), sur le sujet « Lac de données et référentiels de métadonnées pour élaborer des indicateurs de développement durable de la ville à l’aide de l’open Big data. Application aux pratiques sportives en ville ».
Ce sujet prend tout son intérêt pour les collectivités territoriales, pour des porteurs de projets numériques autour des pratiques sportives et pour les sponsors de grands évènements tels que la coupe du monde rugby 2023 en France et les JO’2024 et d’autres grands évènements sportifs nationaux et internationaux (GESI), tels que Roland Garros et la Parisienne.
Le verrou principal est l’absence de cadre unificateur pour mobiliser des données pourvues d’hétérogénéités sémantiques répondant aux ODD (Objectifs de Développement Durable). Ce projet s’intéresse donc à réconcilier cette hétérogénéité, mais également à faciliter la manipulation et l’analyse de données avec une forte connectivité.
L’approche se positionne dans le domaine de la modélisation sémantique :
Nous traiterons particulièrement la problématique de représentation de connaissance sous forme de graphes de données, les moyens d’améliorer la qualité du graph, mais également définir des manipulations du graph pour répondre aux problématiques liées au ODD.
Deux cas d’étude plus précis seront considérés pour élaborer et valider la proposition :
L’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle des ministères chargés de l’écologie et de la forêt. Sa vocation est de produire et diffuser des données (open data) et des représentations (cartes en ligne et papier, géovisualisation) de références relatives à la connaissance du territoire national et des forêts françaises ainsi qu’à leur évolution.
Le projet est notamment en lien avec le laboratoire LASTIG de l’IGN. Le LASTIG est une unité mixte de recherche entre l’IGN, l’Université Gustave Eiffel et l’École d’ingénieurs de la ville de Paris (EIVP). Elle vise notamment à renforcer la collaboration entre les sciences de l’information géographique et les autres disciplines, comme la sociologie ou la démographie, pour une meilleure compréhension des enjeux de la ville du futur, un des socles thématiques de l’Université Gustave Eiffel.
Les professeurs portant ce projet pour une durée de 3 ans à compter du 1/02/2023 sont :
Le projet IMEDiL (Inclusive Mathematics Education based on Digital Learning) est un projet européen Erasmus+ qui vise à concevoir et à mettre en œuvre de nouvelles méthodes d’apprentissage des mathématiques qui soient efficaces et valables également dans des contextes d’apprentissage à distance, avec une attention particulière pour les étudiants en situation de handicap.
Le DVRC est l’entité-chef de file du projet. Le consortium comprend les universités de Padoue et de Pavie (Italie), l’Université de Minho (Portugal) et l’École des Ponts (France).
Le projet est coordonné par Francesco Salvarani et implique des chercheurs travaillant dans différents domaines : mathématiques, éducation, psychologie et informatique.
Les résultats du projet sont accessibles au public : https://mate.unipv.it/~salvaran/IMEDiL/results.html
Le projet MAESHA a l’originalité de concerner la gestion de l’énergie dans les îles non reliées énergétiquement aux continents.
Le premier cas d’application choisi est l’île de Mayotte. Il sera ensuite déployé sur d’autres îles européennes. Il s’agit en effet d’un grand projet européen, qui regroupe une quinzaine de petites et moyennes entreprises fournisseurs de matériels et services dans le domaine de l’énergie. La direction scientifique est assurée conjointement par le DVRC et la prestigieuse Université Technique de Berlin.
De nombreux professeurs du DVRC sont impliqués dans MAESHA : Pascal Clain, Frédéric Fauberteau, Farah Ait-Salaht, Guillaume Guérard et Nga Nguyen.
Un doctorant travaille à plein temps sur le projet, qui court de septembre 2020 à septembre 2024.
Les activités se focalisent sur le développement d’une plate-forme intelligente et innovante regroupant plusieurs services pour fournir une flexibilité de stabilisation du réseau électrique sur les îles, par modélisation des systèmes énergétiques et prévision des performances. Les techniques utilisées sont la modélisation mathématique et physique, l’optimisation mathématique, les systèmes multi-agents et la théorie des graphes.
Le DVRC développe depuis une dizaine d’années une expertise unique de recueil quotidien et d’analyse de données touristiques déposées par les usagers des réseaux sociaux (sites de partage de photos, sites d’avis de clients, et plateformes comme TripAdvisor, Booking.com, Hotels.com, Flickr, Airbnb). Des algorithmes avancés sont également développés pour extraire de ces données des visions détaillées ou globales des activités touristiques : bases de données graph pour la circulation touristique, Machine Learning pour la recommandation de trajets, Statistical Learning pour la recommandation de trajets, Clustering pour la catégorisation de profil touristique, Réalité Virtuelle et Augmentée pour la visite de musées, Data Mining pour l’extraction de motifs comportementaux, DataViz originale pour la représentation cartographique, etc.
Le DVRC a dans le passé réalisé des travaux de recherche similaires pour la métropole bordelaise et la ville de Tours. Les études sont dirigées par les professeurs Gaël Chareyron et Nicolas Travers. Une collaboration de longue date avec le laboratoire EIREST de Panthéon Sorbonne dédié à l’étude sur le tourisme permet de donner de la profondeur et du sens à ce projet.
Le projet permet notamment de financer deux post-doctorants sur le sujet de la fouille de motifs de circulation touristique (DVRC) et les moyens de les traduire dans un cadre géodésique (EIREST).
Les partenaires des travaux lillois sont la Métropole Européenne de Lille, l’Agence de développement et d’urbanisme de Lille et l’Agence HelloLille. Les partenaires des travaux lillois sont la Métropole Européenne de Lille, la Caisse des Dépôts, l’Agence de développement et d’urbanisme de Lille et l’Agence HelloLille. Des travaux de recherche ont pu impacter l’écosystème du tourisme.
LT4SUSTAIN est un projet transnational financé par Erasmus+. Notre objectif est de sensibiliser l’ensemble de la société au Low-tech.
Ce projet a reçu un financement de l’Union Européenne – Erasmus + Partenariat Stratégique (KA203) 2021-1 accord FR01-KA220-HED-000027600. Grâce au travail coordonné de six institutions, allant des établissements d’enseignement supérieur aux entreprises privées et associations, l’objectif de LT4SUSTAIN est de sensibiliser la société à la Low-tech.
Grâce au développement de « hackathons » et d’autres types d’événements « pratiques », destinés aux étudiants et à l’industrie, nous visons à améliorer l’inclusion dans le processus d’appropriation et de conception de la technologie. L’objectif est de fournir aux individus la capacité d’entreprendre des aventures entrepreneuriales dans des solutions durables et utiles en utilisant un paradigme Low-tech.
Nos partenaires sont :
Le projet TASK 21 « edTech and Ai for essential Skills in 21st century » – TASK a reçu un financement du programme ERASMUS+ de l’Union européenne. TASK 21 a pour objectif d’aider à moderniser la conception des programmes d’enseignement formel et du matériel pédagogique qui répondent aux besoins du 21ème siècle.
Pour atteindre cet objectif, le projet concevra, pilotera et mettra en œuvre un cours universitaire interdisciplinaire et mixte intitulé « edTech and Ai for essential Skills of the 21st century » (Technologies de l’information et de la communication et Intelligence Artificielle pour les compétences essentielles du XXIème siècle) destiné aux :
Le projet se déroule de septembre 2019 à juillet 2022 et est géré par Zhe Yuan et Christophe Rodrigues. Il implique 5 partenaires de pays européens et est coordonné par le Pôle Léonard de Vinci.
Les partenaires du DVRC dans le projet sont des entreprises européennes, des clusters scientifiques et des universités :
Résultats du Projet
https://erasmus-plus.ec.europa.eu/projects/search/details/2019-1-FR01-KA203-063063